Les percées de pions sont souvent des moments critiques dans une partie, c’est-à-dire des moments où la nature de la partie peut changer et des chances apparaître pour l’un ou l’autre des joueurs (et parfois pour les deux). Le premier exemple est tiré de la partie Monica Espinosa Cancino – Olga Girya, jouée lors de la première ronde des Olympiades 2016.
Le deuxième exemple est tiré de la partie Pamela Alarcon – Aydan Hojjatova, jouée également lors de la première ronde des Olympiades 2016. Les Blancs ont un pion isolé en d4 qui est attaqué et protégé trois fois. Les Noirs vont profiter du clouage de ce pion sur la colonne d pour l’attaquer une quatrième fois:
Toujours lors de cette première ronde des Olympiades 2016, la partie jouée entre Narmin Kazimova et Maria Moraga nous offre un troisième exemple d’une percée de pion:
Le conseil du jour: Surveillez toujours les percées de pions !
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Une femme mariée peut-elle se livrer à une activité aussi incongrue que jouer aux échecs ? Dans un petit village de Grèce dans les années 80, cela ne semble pas si évident…
Gagner aux échecs, même contre un joueur plus faible que soi, n’est pas toujours facile. Pour y arriver, il faut souvent faire preuve d’une grande patience et jouer en contrôlant la partie (ne pas prendre de risque, ne pas se mettre en retard au temps) et en essayant de causer des problèmes à son adversaire.
Un exemple en est fourni pas la partie jouée entre la joueuse russe Natalija Pogonina (élo 2484) et la joueuse écossaise Joy Durno (élo 1894) lors de la première ronde des Olympiades 2016. Malgré ses 600 points élo de plus, la joueuse russe a eu beaucoup de mal à prendre un réel avantage, et ce n’est qu’au 47e coup que les Noirs craquent et perdent du matériel sur une déviation de la défense. Voici la partie (cliquez sur les coups pour voir la partie):
– Jusqu’au 36e coup, les Blancs ont l’initiative mais sans réussir à prendre un avantage important
– au 36e coup, les Noirs donnent un pion en échange de l’initiative
– les Noirs finissent pas craquer au 47e coup. Ils viennent de jouer 47…Te8 dans la position suivante:
Avec 48.Cb6, les Blancs attaquent la Dame, défenseur de la Tour en e8 et prennent enfin un avantage décisif.
Un seul pion d’avance peut suffire à gagner une partie. En particulier, il est souvent (mais pas toujours) possible de gagner lorsqu’on a un Roi et un pion alors que l’adversaire n’a plus que son Roi. Dans cet article, nous allons étudier les techniques qu’il faut connaître pour essayer de gagner, mais aussi comment bien jouer pour annuler lorsqu’on n’a plus que le Roi.
La partie jouée lors de la 7e ronde des Olympiades entre Hikaru Nakamura et Baskaran Adhiban nous permet d’illustrer le thème du clouage. Voici la position après le 28e coup des Blancs:
Le conseil du jour: Pensez à utiliser le clouage !
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