Sep 082016
 

La position suivante est tirée de la partie jouée entre Jean-François Jolly et Sébastien Feller lors de la 7e ronde du championnat de France 2016. Elle illustre deux façons de défendre une pièce attaquée.

Les Blancs viennent de jouer 30.b3 qui attaque le Cavalier en c4.

Lorsqu’une pièce est en prise, il faut envisager 6 façons de parer la menace, dont on peut se souvenir par l’acronyme PIFPIC:

Prendre la pièce qui attaque. En l’occurence, il n’est pas possible de prendre le pion en b3
Intercepter l’attaque: ce n’est pas possible ici
Fuir la menace: les Noirs peuvent bouger leur Cavalier en a3 ou a5
Protéger la pièce attaquée. Ici, le Cavalier est déjà protégé, mais cela ne sert à rien car il est attaqué par un pion, qui a une plus faible valeur
– défendre Indirectement: nous allons voir un exemple dans un instant
Contre-attaquer une pièce de plus forte valeur. La Dame ou la Tour blanche ne peuvent être attaquées de façon efficace (30…Dg4 attaque bien la Dame blanche mais n’a pas beaucoup de sens).

Dans la partie les Noirs ont joué la contre-attaque sur le Roi 30…Fa3+, et après 31.Rb1 on se retrouve dans cette position:

Cette fois les Noirs décident de défendre par la défense indirecte 31…Tb8. Si 32.bxc4 bxc4+ 33.Ra1 Fb2+ 34.Rb1 Fa3+, les Noirs obtiennent au moins le nul.

Le conseil du jour: Pensez à une contre-attaque ou à une défense indirecte pour défendre une pièce.

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