Ouvrir une colonne au bon moment pour l’occuper avec ses Tours ou sa Dame et créer des menaces dans le camp adverse est souvent une bonne stratégie. Voici un premier exemple tiré de la partie Anatoly Karpov – Judit Polgar, Las Palmas 1994:
Le deuxième exemple est plus modeste, puisqu’il est tiré d’une partie que j’ai jouée sur internet. J’ai les Blancs dans la position suivante:
Le conseil du jour: Essayez d’ouvrir une colonne pour envahir le camp adverse !
Vérifier tous les échecs, qui fait l’objet du premier de nos huit cours pour mieux réfléchir aux échecs, est la première chose à faire pour ne pas se faire mater bêtement ou pour ne pas rater un gain.
Ainsi, les Blancs concluèrent la partie qui opposa Rashid Nezhmetdino à Yuri Kotkov à Krasnodar en 1957 par un échec:
Le conseil du jour: Il faut toujours vérifier tous les échecs !
Ce conseil fait également l’objet du premier chapitre de notre livre intitulé Le cours d’échecs de Marie.
On dit qu’une pièce est surchargée lorsqu’elle doit défendre plusieurs pièces ou plusieurs cases à la fois. La partie M. Botvinnik – P. Sharov, jouée à Leningrad en 1928, nous offre un exemple où les Blancs profitent deux fois de la surcharge de la Dame noire pour gagner une qualité grâce à une attaque double:
Le conseil du jour: Profitez des pièces surchargées !
Nous avons vu dans le cours intitulé Six façons de gagner aux échecs la technique pour gagner une partie lorsqu’on dispose d’un avantage matériel:
échanger les pièces
garder les pions
promouvoir l’un des pions
La simplification pour entrer dans une finale facilement gagnante est une technique qu’il est indispensable de maîtriser. Voyons comment dans cet article.
