La sous-promotion est le fait de promouvoir un pion en une pièce d’une valeur moindre qu’une Dame, c’est-à-dire en un Cavalier, un Fou ou une Tour.
Mais pourquoi diable un joueur qui s’est souvent donné beaucoup de mal pour amener un pion jusqu’à la 8e rangée voudrait-il choisir une pièce autre que la Dame ?
Découvrez toutes les raisons dans cet article 🙂
La position suivante est tirée de la partie jouée entre Grégoire Brouard et Elliot Papadiamandis lors du championnat de France pupilles en 2016. Les Blancs ont placé leurs deux Tours sur la colonne f. Ils décidèrent d’ouvrir immédiatement cette colonne en sacrifiant leur Cavalier:
Le conseil du jour: Un sacrifice peut parfois être utilisé pour ouvrir une colonne et créer des menaces sur le Roi adverse
Découvrons aujourd’hui 3 exemples de sacrifices pour détruire le roque adverse.
La position suivante est tirée de la partie jouée entre Michael Adams et Miikka Maki-Uuro lors du championnat d’Europe des clubs qui s’est déroulé à Izmir, en Turquie, en 2004. Elle illustre une façon de détruire le roque adverse pour profiter de l’absence de défenseurs.
La Dame et les deux Fous noirs semblent agressifs, mais ils ne défendent plus le Roi noir. Les Blancs gagnent en quelques coups de la façon suivante:
Le premier conseil du jour: Apprenez à profiter de l’absence de défenseurs autour du Roi adverse !
Voici un autre exemple, tiré de la partie Igor Saric – Ioannis Papadatos, Aegina 1994:
Les Blancs viennent juste de prendre la Dame noire en d6. Les Noirs ne sont pas obligés de reprendre:
Le deuxième conseil du jour: Une colonne ouverte sur le roque adverse est souvent très dangereuse !
Voici un troisième exemple de destruction du roque adverse. Il est tiré de la partie Emir Dizdarevic – Anthony Miles, jouée à Biel en 1985.
Dans cet exemple, l’attaque commence par un sacrifice en h2 et se continue (au 15e coup) par un deuxième sacrifice (refusé) destiné à bloquer la seconde rangée:
Le troisième conseil du jour: Essayez de calculer les conséquences d’un sacrifice sur le roque !
Télécharger ce conseil au format PDF: Conseil 256
Un coup intermédiaire est un coup qui rompt une suite normale de coup, en général par un échec (on parle alors d’échec intermédiaire) ou par une attaque sur une pièce de forte valeur, avant éventuellement de reprendre la suite prévue initialement.
Dans la position suivante, tirée d’une partie jouée entre Magnus Carlsen et Nigel Short à Hoogeveen en 2004, les Blancs vont devoir utiliser un échec intermédiaire:
Le conseil du jour: Surveillez les coups intermédiaires !
Nous avons rappelé hier le risque d’avoir des pièces non-protégées. Voici un nouvel exemple, dans lequel la Dame noire non-protégée permet la promotion d’un pion.
Cet exemple est tiré d’une partie jouée au Championnat de France jeunes 2016, dans la catégorie pupilles (c’est-à-dire des moins de 12 ans):
Les Noirs viennent de prendre un Fou en a3 avec leur Cavalier. Les échecs ne sont pas les dames, les Blancs ne sont pas obligés de reprendre:
Le conseil du jour: Essayez de profiter des pièces non-protégées chez votre adversaire