On peut parfois gagner une pièce protégée en éliminant son défenseur. La position suivante, tirée de la partie Beltz – Bakels 1997, illustre cette possibilité:
Le conseil du jour: Envisagez toujours les coups qui éliminent ou dévient un défenseur !
Continuons aujourd’hui notre examen des mécanismes en jeu dans une combinaison tactique avec la position suivante, tirée de la partie Jonathan Waugh – Timothy Spanton jouée à Port Erin (sur l’ile de Man) en 2001:
Les Noirs ne peuvent pas faire échec, mais on constate tout de même que le Roi blanc est exposé sur la diagonale e5-h2. Les Noirs attaquent le pion en a2 (protégé) et deux fois le pion en h3 avec la batterie Fou + Dame. La seule pièce attaquée par les Noirs est le Fou en f4, protégé uniquement par la Dame blanche.
Le conseil du jour: Une bonne façon de voir les combinaisons est de rechercher les éléments tactiques présents dans la position
La partie Alexey Dreev – Gata Kamsky jouée à Pavlodar en 1987 sa donnée lieu à une fin de partie fascinante où les Blancs ont obtenu 3 pions passés liés sur la 7e rangée.
Partons de la position suivante un peu plus tôt dans la partie:
Les Noirs viennent de jouer 38…h4 qui attaque le Fou des Blancs.
Le conseil du jour: Des pions passés liés et avancés peuvent valoir une pièce ou une Tour.
La fin de la partie Tylkowski – Wojciechowski jouée à Poznan en 1931 nous offre un bel exemple de combinaisons destinées à créer un pion passé et à le promouvoir.
Le conseil du jour: Des combinaisons peuvent parfois être utilisées pour créer ou promouvoir un pion passé !