Déc 082016
 

Avez-vous tendance à être désespéré quand vous faites une erreur ? Rassurez-vous, mois aussi.

Au point que j’ai envisagé plusieurs fois d’arrêter de jouer aux échecs.

Pourtant, faire des erreurs, voire des gaffes, arrive à tout le monde.

Lors du Grand Prix féminin qui regroupait récemment à Khanty-Mansiysk douze des meilleures joueuses du monde, plusieurs erreurs assez simples ont été commises. En voici trois exemples.

Partie Valentina Gunina – Almira Skripchenko:

Avec un pion de plus et des pièces très actives, les Blancs ont une position dominante. Ils attaquent de plus la Dame noire qui doit protéger la Tour en f7. Le coup 44…Dc7 permettait d’essayer de tenir, mais les Noirs jouèrent 44…Txf5 qui permet 45.Dg8#

Partie Dronavalli Harika – Nino Batsiashvili:

Les Noirs menacent de faire une fourchette en jouant 38…Ce2. 38.Tc2 permettait de parer cette menace, mais les Blancs ont choisi de jouer 38.Tf1 qui permet 38…Ce2 39.Dd2 Cg3+ qui gagne quand même la qualité.

Partie Bela Khotenashvili – Natalija Pogonina:

Le Cavalier blanc est cloué par la Tour en b4. Il était possible de le déclouer en jouant 47.Dc2, mais les Blancs choisirent d’essayer de chasser la Tour en jouant 47.Fd2 qui permet 47…Txc4, qui élimine le défenseur du Fou.

Le conseil du jour: Faire des erreurs arrive à tout le monde, mais ce n’est pas non plus une excuse ! Essayez de garder confiance en vous et de trouver la cause de vos erreurs.

 

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