Jan 112018
 

Il est parfois possible d’obtenir le nul grâce à une combinaison qui conduit au pat ou à une répétition de coups. Vous trouverez de telles situations dans l’article intitulé Comment sauver une partie grâce au pat.

La position suivante est tirée de la partie Alexander Beliavsky – Larry Mark Christiansen, Reggio Emilia 1987.

Cette combinaison pour forcer le nul est spectaculaire mais présente le défaut de ne pas fonctionner. Voyez-vous pourquoi ?

Le conseil du jour: Il faut parfois savoir tenter sa chance !

Cette position illustre également deux conseils tirés du Cours d’échecs de Marie: il faut toujours vérifier tous les échecs et les échecs ne sont pas les dames.

Télécharger ce conseil au format PDF: Conseil 388

Déc 252016
 

La partie du jour, jouée entre Viswanathan Anand et Francisco Vallejo Pons en 2011, illustre le danger et la force, selon le camp dans lequel on se trouve, des pions passés.

Dans la position du diagramme, les deux joueurs ont chacun un pion passé sur la 6e rangée:

Voyons la suite de la partie (cliquez sur les coups pour suivre la partie):

Cette fin de partie contient plusieurs motifs intéressants:

  • la menace de chasser le Roi blanc de la case de blocage du pion c3 et la possibilité de nul par échec perpétuel par les Noirs après leur 26e coup.
  • la façon indirecte de parer cette menace en bloquant la colonne c par le 37e coup des Blancs.
  • l’utilisation d’un clouage pour récupérer le Cavalier
  • l’impossibilité des Noirs de gagner le pion passé sans entrer dans une finale gagnante pour les Blancs

Le conseil du jour: Suivez les exemples des champions pour protéger, avancer et promouvoir un pion passé