Apprendre les échecs

Il existe deux sortes de clouages: le clouage absolu, dans lequel une pièce ne peut légalement pas bouger car son coup mettrait le Roi en échec, et le clouage relatif, dans lequel la pièce clouée a le droit de bouger même si cela semble perdre du matériel.

Dans ce 2e cas, il ne faut jamais supposer que la pièce ne bougera pas, mais au contraire toujours envisager que l’adversaire pourra la déplacer.

Voici un exemple d’une telle situation, tiré de la 6e partie du match entre Boris Spassky et Viktor Korchnoi joué à Kalmykia en 2009:

Au lieu de prendre le Cavalier noir tout de suite, Spassky a joué un coup intermédiaire:

Le conseil du jour: N’oubliez pas qu’une pièce clouée peut parfois bouger !

Télécharger ce conseil au format PDF: Conseil 270

Dans notre cours sur les combinaisons de base, nous avons vu des exemples de clouages où la pièce est clouée:

• soit parce que la déplacer conduirait à mettre le Roi en échec. La déplacer est donc illégal. On appelle ce clouage un clouage absolu
• soit parce que la déplacer conduirait à perdre une pièce située derrière la pièce clouée. On parle alors d’un clouage relatif

L’exemple suivant illustre un autre type de clouage. Il est tiré de la partie jouée entre Vassily Ivanchuk et Levon Aronian à Linares en 2006.

Le conseil du jour: Retenez qu’une pièce ou un pion peuvent être cloués à cause d’une menace de mat